Selon les études et recherches terrain, les profils des femmes pouvant être hébergées à la Maison Marie-Marguerite sont caractérisés par :
- Des parcours de vie lourdement empreints de violence. Le fil rouge de la violence: la répétition des traumatismes, depuis l’enfance et jusqu’à aujourd’hui.
- Une précarité économique assortie d’une souffrance psychique importante et d’une fragilisation du lien social (désaffiliation).
- Différentes conduites adoptées par ces femmes (utilisation de substances psychoactives (SPA), vécu dans l’industrie du sexe, criminalité) qui relèvent d’une stratégie d’adaptation à leur situation de précarité, mais qui constituent des risques importants à leur intégrité.
- D’autres problématiques psychosociales en lien avec le parcours de vie difficile de ces femmes : difficulté d’intégration au marché du travail, absence de diplomation, précarité du logement, insécurité alimentaire, difficultés liées à la monoparentalité, etc.
- Le caractère imbriqué des problématiques vécues; le cumul des problématiques.